Polo le solitaire

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La Rivière, Réunion, 20-25 ans, membre depuis 12/06/2020

Dernière activité: il y a 1 jour


Jeune homme passionné de randonnée au point de vouloir en faire mon métier. Je marche généralement seul mais j'aimerais bien faire des rencontres sur ce site. Je suis quelqu'un qui aime beaucoup rigoler et c'est surtout pour raconter des conneries et s'amuser que je veux faire des rencontres. Si on marche mais qu'on ne se parle pas, autant marcher seul. Je suis un amateur de longues randos, et donc de bivouac, je ne sors quasiment que pour au moins deux jours.


La rando me permet de sortir de mon quotidien parfois difficile, dire merde à tout pendant deux jours, évacuer les mauvaises émotions et surtout profiter des merveilles que nous offre la nature.


Je suis natif de l'île


La participation et le plaisir


Très bonne


2 à 5 randonnées

Les commentaires sont ordonnés du plus récent au plus ancien.

@Martial Je n'ai pas non plus trouvé de sabre, peut-être que les band cochons l'ont emporté, à défaut d'emporter leurs déchets

Descente du piton de Bert réalisée à l'occasion de l'éruption avec Smilax ce fou qui m'a emmené sur un parcours que je n'aurais sûrement pas fait de moi même. Après un moment d'hésitation de ma part, nous nous sommes finalement lancés dans cette descente dantesque qui nous prendra une petite heure. Je ne dirais pas que j'étais rassuré sur cette descente, alors que j'ai déjà effectué quelques randonnées bien engagées comme le rempart des orangers par exemple. Il faut donc être sûr de soi, ne pas avoir peur du vide et être capable de désescalader les deux passages les plus dangereux (un au tout début de la descente, et un autre au milieu) qui nécessitent absolument de s'agripper à la roche avec ses quatre membres. Ne pas faire confiance à toutes les cordes installées sur place car certaines sont en piteux état. Cette descente à la Tarzan terminée, nous avons pu nous diriger vers le site éruptif de juillet 2023 en passant près du château fort, pour contourner les coulées récentes au pied du piton de Bert. Après une nuit à peine reposante, nous avons rebroussé chemin tout droit vers le château fort, après quoi nous nous sommes dirigés vers le piton de la fournaise, où nous avons trouvé par hasard le sentier de secours, qui sonna, pour nous la fin des difficultés. Cette randonnée sonne également la fin de mes chaussures devenues inutilisables car, si j'ai bien insisté sur la dangerosité de la descente, il faut quand même parler des gratons et plaques de lave plus fragiles que du bois pourri qui constituent l'essentiel du terrain volcanique que l'on traverse. Il faut constamment réfléchir au meilleur chemin à emprunter (ou devrais-je dire inventer) entre gratons acérés qui ralentissent fortement le pas en maltraitant les chaussures, ou les plaques de lave où l'on avance plus vite mais qui se dérobent sous vos pieds, et qui sait ce qui se trouve en dessous... Et des coulées qui peuvent être encore chaudes et/ou dégagent des vapeurs sulfureuses.

Sortie réservée aux aventuriers habitués des remparts abrupts où la chute est peu souhaitable et aux difficultés liées au terrain volcanique récent.

Ceci n'est pas une randonnée, je pense qu'il faudrait inventer un mot pour ce genre de sortie qui n'est pas encore de l'alpinisme mais qui n'est clairement plus de la rando au sens propre du terme. Nous l'avons faite avec mon dalon Smilax. La balade est simple jusqu'au plateau de Kerval, ou du moins, si vous trouviez déjà cette randonnée difficile ou technique, je ne peux que vous conseiller de faire demi-tour, car la suite est dantesque et surtout, comporte un point de non-retour. Ainsi, lorsque vous arrivez à Kerval, prenez le temps de vous assurer que la météo est correcte et le sera pour les 2 prochaines heures. Rebroussez immédiatement chemin si la pluie est de la partie ou si les nuages commencent à recouvrir la crête des 3 salazes. Assurez-vous également d'avoir les réserves physiques nécessaires à une séance d'escalade, et bien entendu, la peur du vide est strictement interdite sur ce parcours. Si les conditions sont réunies, marchez vers la source qui descend du rempart et traverser le ruisseau qui en découle. Bien suivre la trace préalablement téléchargée via randopitons et entrer dans le sous bois. Suivre la trace laissée au sol par les quelques marcheurs courageux mais ne pas non y faire 100% confiance : il y a plusieurs traces autour de la trace principale. Il est donc toujours bon de garder un oeil sur la trace gps afin de rester au plus près possible du parcours. Après une courte montée dans les jouvences, on arrive à une petite ravine moussue. Traverser cette ravine puis monter vers la droite. À ce moment, l'orientation est douteuse et on vite fait de s'éloigner du parcours. En arrivant à une 2e ravine moussue, il faudra cette fois la remonter sur quelques mètres avant de repartir sur la droite. Ne pas forcément chercher à monter droit vers le rempart car vous risquez, comme nous, d'arriver trop à gauche et de ne pas pouvoir suivre le rempart. Le repère est un aplomb rocheux, sur le rempart, il faut arriver à la droite de celui-ci. Une fois au pied du rempart rocheux, bien repérer la trace qui longe celui-ci et continuer donc toujours tout droit avec le rempart sur la gauche et le panorama sur Kerval et le cirque de Mafate sur la droite. Nous arrivons bientôt au point de non-retour mentionné plus haut qui est une portion semi escalade, une petite grimpette de 3-4 mètres avant d'atteindre une corde ainsi qu'un câble de fer, qui marquent le début du passage le plus technique et dangereux de la sortie. La présence du câble de fer rassure car elle permet d'y accrocher une longe. Je conseille donc le port du baudrier à cet endroit. Pas de retour en arrière possible à moins d'être très bon en désescalade, mais je ne conseille à personne de le faire. Le chemin est à pic, vertigineux et la moindre chute sera mortelle. Il faut donc se hisser sur la paroi à l'aide de la corde et des prises assez faciles à trouver. La force des bras est nécessaire pour se hisser avec la corde. Après quelques mètres d'escalade où on peut encore grimper à 4 pattes, on arrive finalement au climax de la sortie, un pas d'escalade presque en dévers où la seule option possible est de se tirer sur la corde à force des bras tout en s'équilibrant avec les jambes sur la paroi. Un gros arbre en fin de montée aide à s'appuyer. Au total, une quinzaine de mètres de dénivelé dangereux dont les derniers 4m très dangereux qui valent à eux seuls un classement ''très difficile''. Une fois ce passage terminé, il reste environ 10 minutes de montée encore technique, mais rien de bien impressionnant si vous êtes déjà arrivés jusque là. Nous avons eu beaucoup de chance hier car une petite pluie a commencé à s'installer 5 minutes après notre arrivée au col Choupette, se transformant petit à petit en pluie torrentielle qui nous a accompagné pendant toute la descente vers Cilaos. Une sortie à réserver donc aux plus téméraires (et peut-être un peu fous) qui aiment se surpasser. Si ce n'est pas votre cas, vous pouvez toujours bénéficier du point de vue du col Choupette en empruntant le sentier qui monte depuis le cap bouteille. C'est un sentier technique et assez difficile mais croyez-moi qu'il m'a semblé être une promenade de santé comparé à ce qu'on venait de faire, même avec la forte pluie. Ne surtout pas descendre ce passage, les 15-20m à pic ne sauraient être descendus autrement qu'en rappel.

Randonnée faite le 29 mars dans le sens montant. Le sentier semble relativement correct au départ des citernes, mais pas pour longtemps. Le sentier devient vite recouvert par des sabres arrivant à la hauteur de la tête par moments, ces sabres seront omniprésents et ralentiront fortement votre progression pendant 5 à 6 heures, le temps d'arriver sur les landes à plus de 1600m d'altitude. La progression est donc lente et peu agréable dans une végétation dense et agressive mais je suis persuadé qu'une équipe de randopitonneurs aguerris et armés de machettes pourrait remettre ce sentier à neuf. Le sentier, peu boueux en raison du soleil de plomb qui frappait ce jour là et certainement depuis quelques jours, ne se perd heureusement jamais de vue. Arrivé sur les landes, le terrain est plus plat et le sentier plus dégagé, j'ai mis environ 1h30 à atteindre le cassé de la rivière de l'est à partir de là. Environ 1km avant le cassé, le sentier a été en partie emporté par un effondrement. Marcher alors environ 200m dans la forêt assez dense, en prenant garde de ne jamais quitter le bord du rempart des yeux et le suivre d'assez loin, le temps de récupérer le sentier après le passage d'une petite ravine en sous bois. Faire attention aux crevasses dans le sentier avant et après ce passage hors sentier. Après le cassé de la rivière de l'est, la fin de la randonnée paraît être un parcours de santé où l'on marche d'abord à plat dans la magnifique savane cimetière pendant environ 40 minutes avant d'atteindre la ferme. Arrivé à la ferme, passer le petit portail vert et continuer la montée dans le canal boeuf, entre les deux clôtures. Vous passez sur la propriété mais c'est bien le fermier en personne, que j'ai croisé à ce moment, qui m'a indiqué ce chemin car le sentier de randonnée normal serait complètement envahi de vigne marronne. Ne jamais quitter le canal boeuf entre les deux clôtures avant d'atteindre la piste forestière qui descend du gîte du volcan. Si vous faites ce parcours en descente, passez d'abord le grand portail vert qui traverse la piste avant un virage à droite, puis en aval de ce virage, le sentier qui descend sur la gauche, à 2080m d'altitude. Au final, 2h de marche du cassé au gîte pour un total de 8h depuis les citernes.

Randonnée faite le 29 mars en vue d'une montée au volcan, le sentier est bien entretenu et le passage est facile et évident le long de la canalisation. Partir tôt car il y a peu d'ombre et on suffoque vite dans cette pente bien raide. Très beau point de vue depuis les citernes.

Randonnée faite ce jour avec mon dalon Smilax, très beaux points de vue originaux sur la plaine des palmistes et le piton des neiges. Je la classerais difficile plutôt que très difficile au vu des autres randonnées classées dans cette catégorie. Nous avons néanmoins eu la mauvaise surprise de trouver des ordures au sommet du piton (photos 1 à 3). Je vous remercierais de respecter ce lieu doté d'une végétation unique qu'il faut préserver absolument. Faire attention au fil barbelé (photo 4) qui traverse le sentier à la position indiquée en photo 5

"Randonnée" faite à deux hier le 5/02. Elle mérite son "très difficile" et les avertissements concernant le vertige. Attention aux portions qui s'apparentent à de l'escalade niveau 3b-3c. Faisable donc mais avec de l'expérience en sentier dangereux. Ne pas le faire en descente

Le sommet du piton forcade est un terrain privé, j'y ai été accueilli par une dame visiblement pas très contente de me voir

Je n'ai pas encore fait cette randonnée mais quelque chose m'intrigue sur la carte IGN : l'îlet commandeur, où il y aurait apparemment quelques cases. Existe-t-il un sentier marron qui permettrait d'atteindre cet ilet pour peut-être apprécier un bivouac en cet endroit sauvage et paisible?

C'est gentil Martial, mais justement j'habite à la Rivière, donc pas à côté de la gare. Le premier bus que je peux prendre est à 6h12, c'est pour ça que je redoute de commencer la descente sous la pluie si je pars de Grand Ilet. Et il est hors de question de descendre seul à pied à la gare de Saint Louis

Date d'ajout Annonce Auteur
22/02/2021 Cap noir / fond Mafate Polo le solitaire
Aucune participation
Aucune randonnée en favoris
Date complétée Nom de la randonnée Difficulté Dur. Dst. Profil
Inconnue
Difficile
9h 17 km
11/08/2023
Très difficile
6h30 18.1 km
05/04/2023
Très difficile
9h 12.5 km
30/03/2023
Difficile
6h 15.5 km
29/03/2023
Difficile
5h30 16.4 km
25/03/2023
Très difficile
3h30 3.6 km
05/02/2023
Très difficile
8h30 12.6 km
06/02/2021
Moyen
4h 13.8 km