Monsieur de Villèle a offert en 1877 le terrain où se situe actuellement le cimetière à la condition que n'y soient enterrés que des personnes de confession catholiques. Les personnes d'une autre religion ou les esclaves étaient enterrés de l'autre côté de l'église Saint-François Xavier, proche du rempart de la Rivière des Pluies. Le premier, le plus grand, ressemble à tous les cimetières de l'île avec certaines particularités minimes. L'urbanisation a eu raison du second qui ne conserve que quelques tombes fleuries et nettoyées par Rasine Kaf, une association qui œuvre pour rendre hommage aux esclaves par un travail de mémoire. Pas de plaque, peu de croix, une petite tombe censée être celle d'un enfant sans doute mort en couche ; voilà tout ce qui reste. Comme pour le Cimetière des Ames perdues, beaucoup de légendes ou de fausses histoires courent sur ces lieux dont certains sont enfouis sous des mètres de béton ou de goudron.

Pour s'y rendre

Sortir du rond-point de Gillot et rejoindre la Rivière des Pluies. Se garer aux alentours de l'église. Le cimetière est adjacent.

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