La culture de la canne à sucre couvre près de 60% des terres agricoles et permet de fournir assez de sucre pour en faire la première source d'exportation de l'île. Sa taille, sa couleur et sa teneur en sucre varient en fonction de la région, de l'ensoleillement ou de l'hygrométrie. Haute et verte près de Saint-Philippe, elle peut être jaune et sèche dans les hauteurs de l'ouest. L'utilisation de la plante ne se limite pas à la production de sucre. Elle sert de fourrage ; sa bagasse (résidu après traitement) sert à alimenter des centrales électriques ; du rhum est extrait de sa mélasse ; les derniers résidus viennent fumer les terrains. La fleur de canne, un long panicule qui peut atteindre 1 mètre, est du plus bel effet lorsque le vent souffle sur le champ. La coupe à lieu de juillet à décembre. C'est le moment de discuter avec le coupeur rencontré, d'essayer de couper soi-même quelques tiges pour imaginer ce que sont six mois à 8 heures par jour et bien sûr de mordiller longuement des morceaux de tige pour en extraire la sève sucrée.

Présents de 10 à 600 mètres d'altitude, les champs de canne à sucre se visitent lors de balades dans la nature après s'être garé au début d'une piste utilisée par les tracteurs pour l'exploitation de la plante..

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