Maurice - L'ascension de la Montagne Bambou à partir de Belle Rive

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Moyen
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 5h
Distance 8.4 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 631 - 133 m
Dénivelé positif 520 m
Dernière mise à jour 20/04/2025

Attention à l'orientation dans les ravenelles

La Chaîne des Bambous dans l'est de l'île est surtout connue pour le Chat et la Souris qui dominent à seulement 483 m. L'ascension vers ce sommet original se fait plus facilement que vers la Montagne Bambou car le sentier est de meilleure qualité. Le Bambou, avec ses 150 m de plus, demande tout d'abord un bon sens de l'orientation car le sentier, un peu délaissé, traverse une forêt de ravenelles où les feuilles mortes cachent la trace le plus souvent. Heureusement, des taches de peinture servant de balises aident grandement à l'orientation. Ne poursuivre dans la montée vers la ligne de crête que si l'on trouve la balise suivante, bleue le plus souvent. Une fois sur la crête, impossible de s'égarer puisque le sentier la longe constamment. Quelques écueils demandent un peu d'attention, surtout si les rochers sont glissants. Au sommet, c'est un régal de dominer les autres pics de la région ou l'immense lagon et ses parcs à poissons. Ne jamais partir seul sur ce circuit et se munir d'anti-moustique car ils pullulent et peuvent dépasser la cinquantaine sur un seul mollet en moins de 20 secondes.

La randonnée débute ici au cœur du village de Belle Rive, un peu isolé de la civilisation au milieu des champs de canne. Marcher en direction de la Grande Rivière Sud Est et la traverser sur un pont étroit. En amont, une retenue d'eau alimente un canal. En aval, la rivière reprend son cours avant de rencontrer la Deep River et finir dans l'océan par la cascade GRSE. Aussitôt le pont franchi, emprunter la première piste à gauche et longer un peu la rivière. Obliquer à droite et marcher en direction de la chaîne des Bambous en traversant les champs de canne à sucre (Photo 1). Au premier croisement de pistes, prendre à gauche et poursuivre cette fois dans de vastes champs de haricots de Lima qui poussent en longues lianes (Photo 2). La piste rectiligne est poussiéreuse et écrasée par le soleil (Photo 3). 600 m plus loin, ne pas franchir la petite ravine mais obliquer à droite sur une piste plus discrète débutant par un grand arbre mort (Photo 4). La balade se termine rapidement à la fin de ce chemin car on rencontre des champs à l'abandon où la piste est encore marquée mais très encombrée de hautes herbes et autres plantes invasives (Photo 5). On remarque quelques traces de passage qui rassurent, même si l'on devine que cela pourrait très vite s'obstruer. Sur la gauche, les dents du Bambou donnent une idée de la courte pente à grimper depuis la crête (Photo 6). Il suffirait qu'un tracteur passe une ou deux fois pour redonner à ce chemin un aspect plus attractif (Photo 7). Heureusement, ce ralentissement est de courte durée car on s'approche de la lisière de la forêt de ravenelles (Photo 8). Un sentier dans les fougères remplace la piste et oblique un peu sur la droite avant de trouver un passage vers les bois (Photo 9). Ce petit détour d'une trentaine de mètres permet de pénétrer sous le couvert des ravenelles. La trace est visible et les repères colorés confirment le bon passage (Photo 10). Si le sentier est bien marqué par endroits (Photo 11), il faut, d'autres fois, ralentir le pas et chercher les taches de peinture avant de poursuivre (Photo 12). Les ravenelles sont partout, leurs feuilles au sol ou en travers désorientent un peu (Photo 13). Attention également à quelques arbres dont les épines peuvent s'avérer dangereuses, sans doute des féviers de Chine ou d'ailleurs qui savent protéger leurs longues graines (Photo 14). On s'approche à un moment d'une ravine à sec sur la gauche. Chercher le passage, tout aussi discret, qui la traverse grâce à la peinture orange. On arrive dans une zone moins tourmentée où poussent de nombreux manguiers (Photo 15). Très vite, on arrive enfin à la ligne de crête où les ravenelles ne disparaissent pas encore (Photo 16). Prendre à gauche et descendre un peu jusqu'au col. La remontée est graduelle avec de plus en plus de goyaviers comme végétation (Photo 17). La montée, très raisonnable, s'approche d'un gros rocher ressemblant à un dolmen vu du bas. Une fois au pied du monolithe, on remarque qu'il est possible d'en atteindre le sommet malgré sa verticalité (Photo 18). Du sommet étroit, on bénéficie déjà de magnifiques paysages sur la côte et les montagnes de la région (Photo 19). Reprendre la montée qui va graduellement s'intensifier sur un sentier de plus en plus étroit à travers les goyaviers (Photo 20). L'effort est soutenu et les mains parfois utiles pour se hisser vers le sommet (Photo 21). Les rochers et passages très étroits se multiplient (Photo 22). Le sommet approche et la pente devient encore plus sérieuse (Photo 23). On peut deviner la forme du Chat et de la Souris depuis des fenêtres végétales ou depuis des rochers. On aperçoit même au loin l'Île aux Cerfs (Photo 24). Laisser les bâtons de marche au pied du prochain rocher vertical pour libérer les mains. L'escalade est courte et sera plus dangereuse à la descente (Photo 25). Encore quelques arêtes étroites dans les goyaviers et quelques roches et l'on parvient au sommet. On peut, depuis cette petite surface à peine dénudée, admirer tous les sommets de la région (Photo 26). Outre le Chat et la Souris sur la gauche et le Lion sur la droite du côté de Mahébourg, on domine les autres sommets du Mont Bambou. Le pain de sucre qu'on voit si bien depuis l'île aux Cerfs paraît d'ici très impressionnant (Photo 27). Reprendre le chemin inverse en prenant garde à certaines portions techniques dans la pente (Photo 28). La descente est plus rapide que la montée et la traversée des ravenelles beaucoup plus instinctive qu'au départ car il n'y a plus à rechercher trop précisément les balises sur les écorces.

Balises


Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre dans l'est de Maurice entre Bel Air Rivière Sèche et Mahébourg, de préférence par Montagne Blanche – Dans le petit village de Belle Rive, stationner avant de traverser à pied la Grande Rivière Sud Est – Marcher dans les cannes et les champs jusqu'à la petite ravine que l'on ne traverse pas – Prendre à droite puis rejoindre la forêt de ravenelles à travers des champs à l'abandon – Dans les ravenelles, bien suivre les taches de peinture jusqu'à la ligne de crête et partir à gauche jusqu'au sommet – Revenir par le même itinéraire.


Commentaire sur cette randonnée (0)

Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
Aucun commentaire

Randonnée ajoutée le : 20/04/2025