La boucle du Petit Tampon à partir du Stade Anthony Rivière

Difficulté
Moyen
Indice de confiance Excellent
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 3h
Distance 9.1 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 997 - 660 m
Dénivelé positif 380 m
Dernière mise à jour 15/02/2025

Des zananas partout autour du Bras Cochon

Chaque année, trois courtes randonnées sont organisées dans le village du Petit Tampon. Cette fiche reprend le circuit de la plus longue et permet de mieux connaître cette région peu fréquentée des marcheurs. 9 km suffisent pour apprécier ce coin isolé de la très proche ville du Tampon. Malgré la moitié du parcours sur béton, c'est un plaisir de tous les instants grâce aux rencontres avec les agriculteurs, aux immenses cultures d'ananas et aux points de vue exceptionnels de tous côtés. Les amateurs de botanique seront gâtés. Enormes eucalyptus et quelques variétés que l'on a peu l'habitude de rencontrer comme cet extraordinaire kapokier qui mériterait de figurer au concours du plus bel arbre de France. Les allergiques à l'ananas fuiront cette boucle qui longe ou traverse d'immenses cultures, du début jusqu'à la fin. La montée s'effectue sur pistes et routes agricoles peu fréquentées. La descente, parfois très pentue, s'oublie grâce aux magnifiques panoramas de tous côtés. Cette sortie conviendra très bien aux coureurs qui pourront s'entraîner dans le calme de cette campagne à deux pas des rues bruyantes du Tampon. Le parcours pourra être amené à varier car il traverse une zone d'entraînement de moto cross et il vaut mieux éviter les motards lorsqu'ils sont lancés à toute allure.

La randonnée débute au stade Anthony Rivière comportant de nombreux emplacements de stationnement. Partir le long de l'Impasse des Goyaviers puis emprunter immédiatement l'escalier qui descend vers une petite ravine envahie de chouchous puis remonte vers le Chemin du Petit Tampon (Photo 1). Poursuivre à gauche à travers les habitations et jardins de la Rue des Mûriers. Franchir le Bras Cochon, à sec une grande partie de l'année (Photo 2). Marcher jusqu'à la fin de cette rue qui offre déjà de beaux points de vue sur les Bénares, le Dimitile et les premières grandes cultures d'ananas (Photo 3). La rue se transforme en chemin agricole, sans doute boueux par temps de pluie (Photo 4). Même s'il se poursuit vers le haut de la colline, prendre à droite le nouveau chemin qui effectue une courbe pour aller franchir une seconde fois le Bras Cochon (Photo 5). Après la ravine, il rejoint la petite route goudronnée du Chemin Bois d'Osto. On marche dans des friches où toutes les espèces invasives sont venues s'installer (Photo 6). Dans la montée, juste en face d'un grand portail, débute un autre chemin. Partir à gauche en face de la propriété et effectuer de nouveaux lacets pour traverser une troisième fois le Bras Cochon, toujours aussi sec et difficile à repérer dans les hautes herbes et chouchous (Photo 7). On dépasse alors les 800 m d'altitude et le regard porte très loin dans toutes les directions. La tour du rond-point des Azalées permet de se situer par rapport à la zone très urbanisée du Tampon (Photo 8). Le chemin de terre se creuse de plus en plus mais les véhicules peuvent encore passer comment le montrent les traces de pneus. Il faut sans cesse regarder où placer les pieds pour ne pas tordre les chevilles. Une zone herbeuse donne l'impression que c'en est fini des ornières (Photo 9). Plus de traces de roulement. Très vite, on retrouve pourtant le chemin défoncé. Les pluies ont tout ravagé et le dégagement de la canne à sucre pose certainement des difficultés (Photo 10). La piste est presque totalement transformée en ravine et il faut prendre garde encore plus pour ne pas chuter dans des rigoles de plus d'un mètre de profondeur (Photo 11). La zone de canne à sucre est peu à peu remplacée par des prairies. Quelques champs d'ananas subsistent mais on voit qu'ils sont délaissés, voire abandonnés et envahis de hautes herbes (Photo 12). Par manque de passage des agriculteurs, le chemin est devenu un sentier étroit mangé par les renouées du chinois et les graminées. Heureusement, ces friches ne durent que quelques dizaines de mètres (Photo 13). Après un champ d'ananas encore cultivé, le chemin oblique vers la droite et se dirige vers un 4ème gué sur le Bras Cochon. On a devant soi une petite forêt de grands eucalyptus (Photo 14). C'est à l'abri de ces immenses arbres dépassant les 25 m de haut que les motards filent sur un circuit tortueux et boueux. S'il n'y a pas de course ou d'entraînement, on peut marcher n'importe où pour rallonger le parcours. Sinon, un passage au plus court permet de rejoindre les parkings et les installations de l'aire d'entraînement. Quitter les lieux en empruntant un passage sur la droite du grand portail, à moins de passer entre les barreaux des barrières (Photo 15). C'est fini, il n'y aura plus de pistes boueuses ou défoncées. La fin de la boucle s'effectue désormais sur route où la pente oblige parfois à freiner l'allure. Cette Rue des Bois Blancs est large, bordée de grillages pour protéger les cultures et offre de larges panoramas sur la côte (Photo 16). On ne quitte pas totalement les hauts eucalyptus qui continuent à pousser le long de la route (Photo 17). On marche souvent au plus près du Bras Cochon qu'on distingue mal au fond de sa vallée étroite (Photo 18). Poursuivre à gauche au Chemin Antonin Lauret sur la même route bordée de quelques habitations. Traverser la zone habitée des Hauts du Petit Tampon, franchir la route menant à la Chapelle de Notre Dame de la Paix et repartir par la Rue des Benjoins. Emprunter plus haut le Chemin de la Bergerie bordé ça et là de quelques champs et maraîchages (Photo 19). La descente est raisonnable sur cette route étroite sans grande circulation offrant toujours de larges panoramas (Photo 20). Les hautes herbes et tibouchinas tendent à boucher le passage par endroits (Photo 21). Après le franchissement du Petit Bras Jean Payet, on voit de mieux en mieux le Petit Tampon entouré de ses grands champs d'ananas (Photo 22). On ne quitte pas les eucalyptus qui, vu leur hauteur, semblent résister aux cyclones (Photo 23). Une halte respectueuse s'impose au passage au plus près de l'énorme kapokier rouge caché en partie par un champac. L'arbre aux multiples ramifications dépasse au pied la taille de certains baobabs africains (Photo 24). L'idéal est de passer au moment de la floraison rouge. La petite route, assez tortueuse, continue sa descente entre eucalyptus et cannes à sucre (Photo 25). Puis la canne cède à nouveau la place aux ananas qui poussent sur des surfaces très importantes (Photo 26). Au prochain croisement de routes, délaisser le Chemin de la Bergerie et emprunter la Rue Bois de Pomme. Profiter des dernières cultures de "zananas" qu'on n'aura guère quittées depuis 3 heures et longer ce chemin avec un caniveau central pour canaliser les eaux de pluie (Photo 27). Au bas de la rue, au croisement avec la Rue Hubert Delisle, nouvelle halte pour admirer un arbre qu'on n'a peu l'habitude de rencontrer. Le Tibouchina rose (Glory tree), qui peut atteindre 15 m, semble ici avoir dépassé sa hauteur maximale (Photo 28). La fleur et la feuille ressemblent à celles de leurs cousins tibouchinas qui encombrent si souvent les sentiers de randonnée de l'île. Passer devant la pharmacie du village et rejoindre en quelques secondes le parking du départ.

Balises

Pas de balisage

Profil

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre au Tampon puis au village du Petit Tampon à partir du cimetière - Stationner au stade Anthony Rivière et entamer la boucle par les escaliers franchissant une petite ravine - Effectuer un tour complet du Petit Tampon en suivant routes et pistes, en passant au circuit de moto cross et en redescendant au stade par le Chemin de la Chapelle.


Commentaires sur cette randonnée (2)

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Martial, 16/02/2025 18:51
Randonnée complétée le 16/02/2025 en 2h30

La balade est très agréable.
Réalisé ce dimanche matin, par un beau soleil et de somptueux paysages. Je ne croiserai absolument personne, sauf 2 gros chiens très hargneux en liberté, au moment où nous quittons la partie bétonnée ; je ne devrais mon salut qu'à mon bâton.
Quasi pas de voiture sur les parties bétonnées, ce qui ne doit pas être le cas en semaine.
Sortie très sympathique pour ceux qui veulent visiter cette partie du Tampon plutôt méconnue.

Walking Dog 974, 13/02/2025 13:41
Randonnée complétée le 08/02/2025 en 3h00

ESCAPADE ANANESQUE

Bonjour, cette petite boucle bien sympathique fut parcourue avec Jean-Paul, Marc David et Philippe.

C’est une marche agréable, faite au frais (il faut commencer suffisamment tôt) et qui demande peu d’efforts.

Les paysages, donnant par exemple sur le Dimitile, sont très beaux et ne quittent jamais le marcheur qui saura profiter du spectacle en continu.

Ces reliefs dominent en arrière-plan les champs d’ananas omniprésents et très agréables visuellement, de par leurs rangées soigneusement disposées en lignes courbes parallèles…. Un régal pour les yeux.

Les rencontres lors de cette randonnée sont autant humaines (discussions amicales et instructives avec des agriculteurs) que végétales : la vue de bosquets de grands eucalyptus aux écorces racornies crée un contraste plaisant avec l’harmonie géométrique des champs avoisinants.

Et ces grands arbres apportent de l’ombre et de la fraîcheur.

Parfois, c’est la rencontre avec une espèce rare ou inhabituelle qui ajoute de l’intérêt à la balade : là un kapokier aux multiples troncs (que j’avais pris pour un fromager, ou une sorte d’arbre à caoutchouc ! ), ici un palmier bizarrement perdu dans un océan de cannes..
Ou encore un magnifique Glory Tree (merci Jean-Paul pour la recherche !) couvert de fleurs mauves, en guise de bouquet final offert à une sortie courte, facile et charmante !

Merci Randopitons , et merci au petit groupe pour la découverte !

PS : chose curieuse, après cette escapade , il m’ a pris l’envie d’ananas frais, en jus, en cocktail, en gâteau, ou en sorbet. On se demande pourquoi !🍍🍍🍍 🙂😁😀

Randonnée ajoutée le : 13/02/2025