Maurice - Montée au Chat et à la Souris depuis Grand Sable

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Bon
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 5h
Distance 7.5 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 483 - 10 m
Dénivelé positif 620 m
Dernière mise à jour 14/01/2024

Circuit avec deux options

Lors des sorties dans l'Est de l'île, on remarque de loin un rocher qui dépasse d'une montagne. Il est moins marqué que le sommet du Pieter Both mais n'en n'est pas moins caractéristique. Depuis la côte, on devine un chat assis qui regarde en direction d'un plus petit rocher, la souris. Cette vision ne dure que quelques centaines de mètres. Vu d'ailleurs, ce ne sont que des rochers dépassant de la végétation. Plusieurs sentiers mènent au sommet. Le parcours est long en venant de Belle Rive. Il est moins agréable sur les pistes en partant de Marie Jeanne. Le parcours proposé est le plus direct. Il débute par des pistes dans les cultures, se poursuit dans un sous-bois où il faut constamment chercher le passage des yeux et se termine par une longue montée sur la ligne de crête. Une fois au pied du Chat, le plus gros rocher, prendre ses responsabilités avant de grimper. Il n'y a aucune corde ou échelle et la plaque commémorative au pied rappelle l'accident tragique de Joseph On qui a mortellement chuté. Il est conseillé de faire demi-tour par le même sentier par manque de temps ou d'esprit d'aventure. En effet, nous avons effectué la descente vers Marie Jeanne mais une courte portion du sentier bien marqué sur la carte a été détruit par des travaux, ralentissant les recherches. Il est donc conseillé de prendre un GPS si l'on tente cette courte aventure qui présente l'avantage de varier l'itinéraire tout en s'approchant d'un petit village isolé typique de l'île.

Randonnée en aller-retour : La randonnée débute sur la côte entre Quatre Sœurs et Grand Sable. Éviter de stationner au début de la piste. Un emplacement côté montagne se trouve moins de 50 m plus au nord. Entamer une montée régulière sur piste à bandes de roulement, remplacée plus haut par un chemin de desserte des champs (Photo 1). Les points de vue sur l'océan sont nombreux. A la fin de la montée sur piste, on parvient aux vestiges d'une ancienne habitation près d'une citerne d'eau. Partir à gauche et poursuivre sur le sentier du Chat et la Souris path. Il pénètre dans le sous-bois clairsemé, jamais envahi de pestes végétales. La pente est de plus en plus forte sur une trace très peu marquée et recouverte d'une épaisse couche de feuilles mortes (Photo 2). Le sentier se confond avec les traces laissées par les animaux, celles des écoulements de l'eau ou des petits éboulis. Heureusement, des taches de peinture et quelques liens attachés aux branches rassurent sur la direction à suivre (Photo 3). Il faut constamment se pencher vers l'avant ou attraper les troncs pour s'aider dans la grimpée. On parvient à la crête. La pente cesse. Partir sur la gauche et continuer à suivre le balisage sommaire à travers les arbres. On s'est élevé de 200 m, ce qui permet de plus vastes panoramas en direction de la mer (Photo 4). Côté montagne, ce sont les dents caractéristiques de la Montagne Bambou qui se remarquent le mieux (Photo 5). Totalement à droite, on distingue également le rocher du Chat. Poursuivre assez facilement sur la pente faible tout en continuant de bénéficier de splendides points de vue (Photo 6). On distingue les nombreux parcs d'élevage de poissons au large et les bateaux qui s'en approchent. La nature est belle même si les lianes papillon ont tendance à envahir, mais dans des proportions moindres qu'à La Réunion (Photo 7). Le passage, assez large, comporte quelques grimpettes et des zones pierreuses (Photo 8). Plus haut, la crête devient de plus en plus rocheuse, obligeant parfois à lever haut la jambe (Photo 9). Certaines parties rocheuses pourront s'avérer vertigineuses pour certains randonneurs (Photo 10). Plus on monte et plus le rocher du chat grossit. Il ne ressemble en rien au matou que l'on espère (Photo 12). Les derniers mètres comportent encore quelques passages sportifs où les glissages sont possibles (Photo 13). Le sentier prend fin au pied de la haute roche. On arrive près d'une tunique de couleur aperçue lors de la montée. Elle ne résistera pas au temps contrairement à la plaque de marbre rappelant l'accident de 2019. Cette plaque présente l'avantage de permettre de réfléchir sur la volonté ou non de grimper sur ce chat immobile depuis des millénaires. Si la décision est prise de poursuivre, prendre garde à toujours avoir trois points d'appui et à utiliser les aspérités naturelles du monolithe pour arriver au sommet (Photo 14). Après un dernier rétablissement, on est tout à la joie de profiter d'un magnifique 360° s'il n'y a pas trop de vent qui pourrait déséquilibrer (Photo 15). Même s'il est possible de regarder la Souris depuis ce rocher en se couchant au sol, il est préférable de redescendre très prudemment et de trouver le petit sentier qui plonge dans les goyaviers. Après 15 m de descente on peut voir la roche sans danger. Il faut là aussi de l'imagination pour y deviner une souris (Photo 16). Les randonneurs non tentés par l'aventure qui suit feront demi-tour par le même itinéraire.
La boucle, plus aventureuse : Les autres marcheront une trentaine de mètres sur le sentier de montée et bifurqueront à gauche au premier croisement. Les images ne peuvent pas représenter le fort pourcentage de la plongée dans les goyaviers (Photo 17). Toujours pas de lacets pour ralentir le corps qui est soumis à la forte attraction de la pente où les mains sont autant utilisées que les jambes (Photo 18). On parvient donc très vite à la lisière d'une grande palmeraie où l'épais tapis de feuilles mortes empêche de voir la trace (Photo 19). Heureusement, les taches de peinture rouge guident, de tronc en tronc, dans une pente toujours très forte (Photo 20). Ces grands lataniers peuvent atteindre les 20 m (Photo 21). Le sentier principal balisé de rouge se poursuit tout droit vers le bas de la pente. L'autre, menant à Marie Jeanne, débute à droite, toujours sous les palmiers. Il n'est pas facile à repérer. Guetter les bandes de tissu enroulées autour des troncs pour éviter de s'égarer dans cette immense palmeraie (Photo 22). Si l'on prend la peine de bien longer les arbres marqués, on arrive à une piste également bordée de palmiers (Photo 23). Suivre alors plusieurs pistes, le plus souvent encombrées de hautes herbes qui ne gênent pas la marche (Photo 24). Plus on descend, plus les pistes sont de bonne qualité. Les premières habitations isolées apparaissent. Le chemin est remplacé par deux bandes de roulement bétonnées bordées de vétiver (Photo 25). Le parcours se poursuit à partir du village de Marie Jeanne en filant tout droit. Pourtant, il est fort agréable de se diriger vers la boutique du village pour y déguster des pâtisseries locales ou se désaltérer avec des boissons rafraîchissantes (Photo 26). L'accueil est soigné et les discussions avec les habitants immédiates. Entamer la dernière partie, la plus difficile. Continuer sur la piste qui prolonge la route. Suite aux travaux de mise en place d'un nouveau champ, le sentier a disparu sur une centaine de mètres. Le mieux consiste à remonter ce champ (Photo 27) et pénétrer dans le bois pour retrouver le sentier grâce au GPS. La trace est aussi discrète que celle utilisée au départ, de plus, elle ne comporte pas de balisage. L'arrivée au gros figuier étrangleur confirme le bon itinéraire (Photo 28). On retrouve très vite le sentier emprunté sur la crête pour monter au Chat. Partir à gauche et retrouver le véhicule en reprenant le chemin à l'envers.

Balises

Traces de peinture

Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Emprunter la route Royale Flacq-Mahébourg qui longe le littoral entre Quatre Sœurs et Grand Sable – Stationner sur une aire en bordure de route – Entamer la montée par la piste montant jusqu'à une citerne – Poursuivre sur un sentier très pentu jusqu'à la crête menant au Chat et la Souris – Longer la crête comportant quelques zones rocheuses et terminer la montée au rocher du Chat – Atteindre ou non le sommet – Redescendre 15 m d'un sentier plein ouest pour aller photographier la souris – Reprendre le chemin inverse pour atteindre la route Royale.
Cette fiche propose une autre manière plus sportive d'atteindre le point de départ en descendant vers le village de Marie Jeanne puis en remontant vers la crête empruntée dans la montée au Chat.


Commentaire sur cette randonnée (1)

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Martial, 14/01/2024 10:37
Randonnée complétée le 06/12/2023

Une sortie de classe 1 à effectuer dans les priorités.
Plus aventureuse que la montagne du Lion ou tout est bien indiqué ; ici, il va falloir chercher un peu, surtout dans la partie sportive si vous décidez de l’effectuer.
Les points de vue sont grandioses sur cette belle cote est.
Atteindre le sommet est un bonheur, la redescente de l’autre coté et la visite du village de Marie Jeanne permet de pimenter un peu la sortie et surtout de faire une boucle.
En partant de Belle Rive, probablement la possibilité de rejoindre le Chat et la Souris et après retour au point de départ de tenter la montagne Bambou, mais c’est à tester.

Randonnée ajoutée le : 14/01/2024