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Le gouffre dans le Brûlé du Baril depuis le gîte de Basse Vallée
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Ils ont fait cette randonnée (9)
Mots-clés
Sentier de Bras PlatRoute forestière des Camphriers
Depuis le Gîte de Basse Vallée
GGR2 basse vallée
L'aventure peut se poursuivre au-delà de cette carte
Il y a fort longtemps que cette cavité sombre sur les images satellite donnait envie d'y aller voir de plus près. L'aventure présumée s'est transformée en balade très sportive et somme toute assez aléatoire car on peut parfois perdre de vue le sentier sur quelques mètres ou dans les fonds de ravines. On trouve très peu de renseignements sur ce qui a tout d'un maar formé à 1100 m d'altitude il y a quelques millénaires. Il ressemble étrangement au Trou de Cissia et semble en avoir toutes les caractéristiques. C'est un trou profond d'une bonne cinquantaine de mètres au fond duquel il vaut mieux ne pas chuter. Le fond, les flancs et surtout les abords sont recouverts d'une végétation luxuriante qui empêche hélas d'en distinguer tous les détails. Un petit piton, visible sur la carte, est quasiment impossible à discerner tant la végétation est luxuriante autour de lui. Si cette sortie s'adresse à une bonne partie des marcheurs, la suite est réservée aux habitués du genre pour rejoindre la Source Mirandon.
La randonnée débute au grand parking du Gîte de Basse Vallée à gauche en arrivant (Photo 1). Entamer la randonnée en commençant par quelques mètres de la Route Forestière des Camphriers (Photo 2). Bifurquer ensuite sur la gauche pour emprunter le raccourci en pente assez forte qui rejoint le deuxième lacet de la route en marchant sur des racines ou courtes marches (Photo 3). On retrouve la piste des Camphriers. On reviendrait au gîte en reprenant aussitôt à droite. Poursuivre sur la piste et marcher sous de grands camphriers pour rejoindre en 5 minutes les kiosques situés au départ du sentier des Puys Ramond. Grimper sur le talus proche de la bouche de tunnel cachée dans les goyaviers et emprunter le sentier des Puys Ramond sur deux ou trois mètres avant de bifurquer immédiatement à droite sur le sentier de Bras Plat. Bien que fermé officiellement par l'ONF, il est très praticable et ne comporte aucune difficulté même si quelques jouvences encombrent un peu le passage (Photo 4). On rencontre un premier croisement où l'on prend à gauche pour rester sur le sentier de Bras Plat. 80 mètres plus loin, le sentier effectue un virage à droite de 90°. C'est là qu'il faut l'abandonner pour emprunter la trace qu'on aperçoit droit devant soi (Photo 5). A partir de là, la description est aisée : on va monter de 400 mètres de D+ le plus régulièrement possible dans un sous-bois sombre (Photo 6) en enjambant des racines (Photo 7), en se baissant pour ne pas se cogner (Photo 8) ou en évitant quelques plaques de boue (Photo 9). La végétation est dense mais sans les invasives piquantes qui gâchent si souvent les incursions en forêt. Des bois de couleurs moussus plus ou moins gros, des goyaviers et des fougères constituent l'essentiel de la végétation. On chemine au plus près de la Ravine Pérote une bonne partie de la montée et de quelques autres ravines de moindre importance. Le sentier arrive à la ravine et la traversée peut être glissante par temps de pluie (Photo 10). Plus loin, on la longe en rive gauche et il faut alors se méfier des profondes cavités créées par l'érosion (Photo 12). Les amateurs de ravines sauvages et originales se régaleront sur près d'un km. La montée s'intensifie légèrement et les sabres font leur apparition (Photo 13). Ils ne masquent jamais le sentier qui reste constamment visible. La seule difficulté de la montée (c'est à dire retrouver le sentier une fois dans le lit de la ravine) se situe à la prochaine ravine au fond moussu qu'il faut remonter (Photo 14). Attention, de nombreuses ravines de la zone très touffue n’apparaissent pas les cartes IGN. Le cheminement sur la mousse doit s'effectuer calmement car une glissade est toujours possible sur le basalte. Après quelques minutes, repérer l'arbre qui domine la ravine et sert de repère à ne surtout pas dépasser (Photo 16). Le sentier repart sur la droite à l'emplacement de cet arbre et rejoint la rive par quelques marches judicieusement placées. Toujours autant de bois de couleurs (Photo 17), d'orchidées palmier, de sabres (Photo 19) et de mousses (Photo 20). Le sentier longe alors une ravine et se rapproche au plus près du gouffre qu'on devine derrière un haut talus presque infranchissable. Quelques essais pour voir le fond s'étant révélés infructueux, il est conseillé de rejoindre le bord en passant au nord du trou (voir carte). Il faut traverser une zone de végétation très touffue d'une trentaine de mètres. ATTENTION, le bord du rempart couvert de végétation arrive sans transition, donc extrêmement dangereux car les plantes poussent toutes au-dessus du vide. De là, on aperçoit les pentes couvertes de verdure (Photo 21). Un peu plus au nord, une petite ravine se jette dans le gouffre. Attention également pour s'approcher du bord rocheux (Photo 23). Mais avec l'appareil au bout du bâton on bénéficie d’une vue complète sur le fond et le réceptacle rocheux de la cascade (Photo 24). On est encore loin du belvédère protégé qui permettra un jour d'admirer cette merveille de la nature. Après cette visite, le sentier se poursuit vers le nord dans la même végétation moussue (Photo 25) en direction d'un petit piton dépassant à peine de la végétation luxuriante. Le parcours de retour s'effectue rapidement car toujours en descente.
Si le chrono, l'entraînement, les réserves d'eau et de nourriture le permettent, poursuivre vers le nord à la découverte de nouvelles beautés de la nature en direction de la Source Mirandon. Parmi ces beautés, on peut citer les orchidées de toutes espèces mais surtout les palmistes qui payent un lourd tribut pour avoir poussé trop près du sentier. On rencontre partout les troncs coupés aux longues épines, fines et solides, qui s'enfoncent profondément si on s'en approche de trop près ! (Photo 26). Le profil ci-dessous tient compte d'une courte montée (supprimée de la carte) en direction du piton dominant le gouffre qui rallonge d'un kilomètre.
Profil
Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre à Basse Vallée entre Saint-Joseph et Saint-Philippe et remonter la petite route du Gîte de Basse Vallée - Stationner au parking réservé aux randonneurs - Entamer la randonnée par la RF des Camphriers puis emprunter le raccourci entre les deux grands lacets - Marcher jusqu'aux kiosques au départ du sentier vers la Fournaise - Emprunter le sentier sur deux ou trois mètres et tourner aussitôt à droite sur le sentier de Bras Plat - Au moment où ce sentier fait un angle droit vers la droite, poursuivre tout droit - Emprunter le sentier étroit qui remonte le long de la Ravine Pérote - Couper plusieurs ravines pour arriver au gouffre (abords dangereux) - Faire demi-tour par le même itinéraire.
Sentiers officiels
Formation d'un maar
Les deux trous de Cissia, au même titre que les Trous Blancs et le Cratère de Commerson (265 m) sont catalogués comme des maars. Celui-ci, s'il n'en est pas un, y ressemble à tous points de vue.
Un maar est un cratère volcanique d'explosion, parfois rempli par un lac ou envahi par la mer, ce qui n'est pas le cas de ceux de la Réunion. Il s'agit d'une forme de destruction par l'activité volcanique. Le Piton de l'Eau, quant à lui, est issu d'une forme différente de volcanisme.
Pour les maars, le phénomène est le suivant : le magma, en remontant vers la surface, rencontre dans le sous-sol une nappe phréatique ou un cours d'eau souterrain. Une partie de cette eau se vaporise alors sous l'effet de la chaleur, ce qui entraîne une importante augmentation de la pression dans le sous-sol, au point que les roches en surface sont soudain éjectées à la manière d'un bouchon de champagne. Généralement, la nappe phréatique ou le cours d'eau souterrain qui a contribué à la formation du cratère alimente ensuite un lac dans le bassin ainsi créé. Les maars sont donc très souvent des lacs de forme circulaire aux pentes plus ou moins abruptes. Ici, pas de lac mais des parois très verticales avec des quantités d'eau fort importantes qui semblent partir immédiatement dans le sol à en juger par la végétation.
Source : Wikipedia
Commentaires sur cette randonnée (17)
Randonnée ajoutée le : 16/12/2017
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