Appelée aussi Cascade des Galets ou Cascade de l'Exemple

Cette magnifique randonnée se déroule en deux étapes : de la route de Pétrin jusqu'à l'aire de pique-nique de Chamarel par une très belle piste puis jusqu'à la cascade par un sentier. Quand on dispose d'un temps limité, on peut débuter à l'aire de repos mais ce serait manquer cette magnifique piste dans les eucalyptus où l'on peut même apercevoir des singes. La première partie est une balade alors que la seconde est plus sportive sur un sentier escarpé jusqu'à la cascade. Le spectacle est assuré même s'il y peu d'eau car les vues sur la falaise, la forêt, la vallée encaissée de la Rivière des Galets sont aussi grandioses que la chute elle même. Attention de ne pas s'approcher du bord ou le faire avec la plus grande prudence. Un sentier très escarpé permet, de manière encore beaucoup plus sportive, d'atteindre le pied de la très haute chute. Ne pas partir seul.

La randonnée débute à la piste située au pied du Piton Cocotte en roulant de Chamouny à Pétrin. Le randonneur peint en jaune annonçant un circuit pédestre est à terre mais il reste très compréhensible. Les 100 premiers mètres peuvent rebuter en raison de la boue ou des ordures jetées çà et là mais tout est oublié en découvrant la piste verdoyante (Photo 1). Le sol est plat pour une marche agréable sans l'herbe (Photo 2). Sur le côté, de magnifiques niaoulis poussent entre les pins et les eucalyptus (Photo 3). On traverse d'immenses plantations de pins, de cryptomerias et d'eucalyptus qu'on ne quittera pas jusqu'à la fin de la piste (Photo 4). Les goyaviers bordent également le parcours qui semble convenir aux singes qu'on aperçoit jouer parfois mais qui ont vite fait de fuir à la vue du randonneur (Photo 6). On coupe plusieurs petites ravines (Photo 7) avant de parvenir à une immense aire de pique-nique ou des dizaines de tables sont dispersées sous les niaoulis procurant une ombre agréable (Photo 8). Franchir un petit pont de bois au-dessus d'un minuscule ruisseau assez calme (Photo 9). En aval de la zone coule une rivière qui se jette par la Cascade Alexandra dans un précipice tout proche (Photo 10). On peut l'admirer en franchissant des passerelles au-dessus de l'eau ou en montant sur un promontoire surélevé offrant un large panorama sur la vallée et l'océan (Photo 11). Un sentier débutant près d'un petit cours d'eau remonte en rive gauche. On le traverse plus loin près d'une autre petite chute. il débute aussitôt après ce ruisseau et grimpe un peu à l'ombre des pins sur un terrain couvert de racines. Un peu plus loin, on chemine sur un magnifique sentier à plat, recouvert d'herbe courte et bordé de superbes bois de couleurs très variés (Photo 12). Les goyaviers prennent hélas rapidement possession des lieux (Photo 13). On pense que tout le sentier sera ainsi jusqu'à la cascade des 500 Pieds (Photo 14). On a quelque vues plongeantes sur la vallée arborée. Le plaisir est de courte durée car, sans transition, une descente s'amorce sur de grosses pierres humides où il faut se méfier de la glissade et se maintenir aux arbustes (Photo 15). Plus bas c'est la terre rouge lisse, la boue et les racines qui prennent le relais (Photo 16). La descente est parfois très forte et on arrive rapidement à une crête qui domine deux cours d'eau. La descente continue dans les mêmes conditions avant de se terminer à la Rivière des Galets (Photo 17). La rivière est étroite et un cairn marque le meilleur endroit pour la traversée (Photo 18). Le gué se franchit sans avoir à mouiller les chaussures qui ont quand même besoin d'être nettoyées de la boue (Photo 19). Après une forte pente pour sortir du lit, la descente reprend. On entend de plus en plus le bruit de la chute d'eau et on arrive rapidement sur le haut de la cascade (Photo 20). Le spectacle est grandiose vers la partie boisée de l'aval de la rivière ! On peut voir la première chute en escaladant les rochers en rive droite (Photo 21). Si l'on s'approche du bord on domine un vertigineux à-pic sans fond où plonge la cascade (de l'Exemple, des Galets ou de 500 Pieds). La falaise est verticale au départ puis se brise sur de nouvelles falaises rougeoyantes (Photo 22). PRUDENCE autour de la chute car les rochers sont lisses et le précipice proche (Photo 23 et 25). La magnifique vallée verdoyante est sauvage et l'on ne se lasse pas du spectacle (Photo 24). En cherchant en rive gauche, on aperçoit le sentier permettant d'entamer une difficile descente de la falaise. Les parties verticales se succèdent, facilitées par des cordes judicieusement placées aux nombreuses racines et troncs poussant à travers les roches glissantes (Photo 26). L'effort est soutenu, la prudence est de mise à chaque instant. Une fois parvenu 150 m plus bas, l'effort n'est pas terminé car on s'est éloigné de la cascade durant la descente. Marcher une centaine de mètres en direction des cascades qu'on devine au bruit. La récompense est à la rivière lorsqu'on parvient au pied de la chute pour en admirer les paliers repérés au sommet (Photo 27). Il est possible de s'approcher du pied de la plus haute en effectuant une courte escalade, là où se situait une échelle qui a depuis disparu (Photo 28). Reprendre le chemin inverse. La remontée vers le bord de la falaise est assez violent mais de courte durée sur la terre rouge lisse. On apprécie encore d'avantage la présence de ces cordes attachées aux arbres. Une fois au sommet, il ne reste plus qu'à parcourir à l'envers le sentier pris à l'aller puis rejoindre l'aire de pique-nique afin de profiter d'un casse-croûte bien mérité. Le retour par la piste est à nouveau un plaisir pour les yeux et les pieds où il est recommandé de marcher en silence pour surprendre les singes s'épouillant au milieu du chemin.

Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Rouler vers le Sud, passer Tamarin, poursuivre vers le Morne Brabant et bifurquer à gauche à Grande Case Noyale vers Chamarel – Remonter jusqu'au croisement avec la B102 en direction de Grand Bassin – Tourner à droite et rouler vers Chamouny durant 800 m jusqu'au départ de la piste à droite sous les niaoulis et les pins – Suivre la piste jusqu'à l'aire de pique-nique et rejoindre la Cascade Alexandra – Partir à gauche, passer la rivière puis entamer la longue descente vers la cascade – Descendre ou non au pied (recommandé) - Remonter et rejoindre le départ par le même itinéraire.
On peut également rejoindre le sentier en empruntant la B102 depuis Chamouny ou depuis Quatre Bornes.

Commentaires sur cette randonnée (2)

Martial, 18/12/2023 17:31

Randonnée complétée le 30/12/2023 en 4h10

Commencer par cette piste rectiligne depuis la route de Pétrin est une très bonne idée. C’est agréable, plat, un bonheur pour les oreilles et pour les yeux, et, avec un peu de chance, il n’est pas rare d’apercevoir des singes.
L’arrivée à l’aire de pique-nique est rapide ; il est aussi rapide d’en faire le tour, pour observer les points de vue depuis les divers aménagements.
Ne pas confondre, la 1ère cascade qu’on aperçoit depuis les barrières est celle d’Alexandra Falls, celle de 500 pieds demandera quelques efforts supplémentaires pour la voir d’en haut, et peut être d’en bas, pour les aventuriers.
Le sentier qui se dirige vers le haut de cette cascade est propre est bien tracé, assez plat au début, il plonge en forte pente assez rapidement, mais rien de dangereux, faire attention s’il a plu et si les roches sont humides ou mouillées.
L’arrivée en haut de la cascade des Galets, ou cascade de l’exemple, comme précisée sur la fiche est rapide, et, si comme moi, vous êtes partis de bonne heure, vous y serez seul.
En regardant sur l’autre rive, on aperçoit vite une trouée dans la végétation, et il est bien tentant de s’y rendre, ce passage va vous permettre de descendre au pied de la cascade, et là, c’est un autre spectacle auquel vous aurez l’occasion d’assister.
A réserver aux habitués des montées et descentes de rempart pentues, la descente est difficile.
Si le sentier part d’abord à plat dans la forêt, afin de rejoindre la faiblesse permettant de descendre, il va plonger direct sans prévenir.
Il est bien balisé et on ne peut s’en écarter, attention, c’est du balisage Mauricien et il va falloir ouvrir l’œil.
Des cordes sont installées pour passer les passages verticaux ; attention, s’il a beaucoup plu les jours précédents, la descente est très glissante et il faut redoubler de vigilance.
Une fois en bas, il faut remonter une centaine de mètres vers les cascades, en rive gauche, et là, on en prend plein la vue, le spectacle est exceptionnel. Une corde installée en rive droite permet d’accéder au bassin supérieur.
La remontée fait bien transpirer, repérez bien la faiblesse verticale équipée de cordes en descendant, car, c’est le seul passage pour remonter.
Une fois revenu en haut de la cascade, la suite n’est qu’une formalité.

jpv97410, 27/10/2017 15:42

Randonnée complétée le 10/10/2017 en 2h30

Après une marche tranquille sur la piste jusqu'au point de vue, pour aller voir le cassé de la Rivière des galets c'est déjà plus sportif mais la récompense est au bout du sentier.