Bravo à R_Run qui démontre que des "sentiers à oublier" peuvent toujours intéresser et être pratiqués. C'est parce qu'il ne savait pas que c'était impossible qu'il l'a fait ? Ceci pour dire à JPG qu'il me semble intéressant de laisser sur le site de telles randos avec l'idée de Juanitarun d'apposer une petite indication "à réserver aux "félés" !!

Fait jusqu'à Ilet Cerneaux en aller retour depuis Aurere. La trace est praticable, nous avons sabré la partie entre les propriétés privées, donc pas besoin de ramper sous les barbelés, il n'y a que 60m à faire avant de retrouver un sentier correct et le début de la descente.
La descente se fait sans encombre jusqu'au fond de la rivière ( pour les habitués) sauf peut être la dernière partie où il faut rejoindre le cours d'eau pour éviter un éboulis qui nécessite de se laisser glisser dans une courte pente sableuse, mais rien de compliqué.
Pour le reste, ne pas tenter de coller au trait IGN mais repérer les traces de coupes et de piétinement qui sont assez instinctives. Il me semble, au vu des commentaires précédents et de la portion que nous avons effectué, que le parcours est beaucoup plus facile dans le sens descendant.

Complément du commentaire d'Olivier BBT avec qui j'étais :

- On a tenté de rebaliser le "sentier" avec des marques orange depuis Deux bras vers Aurère. On a du arrêter car le sentier disparaissait parfois totalement et il n'y avait aucun support où apposer les marques.
- Le signal GPS de la trace est approximatif : le vrai sentier (l'ancien sentier devrait-on dire) est souvent quelques mètres à droite ou a gauche de ce qu'indique le GPS, ce qui normalement ne pose pas de pb mais dans ces conditions de visibilité nulle (végétation partout) peut égarer durablement.
- Comme dit précédemment par Olivier et Martial, la fin du sentier est extrêmement dangereuse, surtout sous la pluie....
BREF, comme le mentionne JPG dès le début de cette fiche : SENTIER A OUBLIER
Quelques photos rescapées de la pluie et des multiples chutes ( sans gravité)

Record battu (dans le mauvais sens du terme) : Pourtant un habitué des sentiers de ce style, 15h30 c'est un record (pauses comprises y compris pour une dodo pression sous la pluie à Aurère). Jusqu' à la pierre avec l'inscription en rouge "DIEU JUJE" oui l'orthographe est telle quelle ! on se faufile dans les cannes mais sans grande difficulté. Après cela se corse et on est tout content de trouver soit une marque blanche soit un barreau en fer dans la roche de temps en temps. Dès qu'on repère une trace de sente elle s'efface 20 mètres plus loin devant soit un chablis, soit des immenses chokas soit un entrelacement de lianes papillons ou de galabert sur les cotés et de la canne fourragère dans les endroits humides. Dès que la trace est perdue c'est soit avancée à tatons dans la canne (les pieds sont soit dans l'eau soit sur une pierre soit sur une masse végétale instable) ou bien il faut faire une trouée à 4 pattes au sabre ou au sécateur. Etre quelques mètres à gauche ou à droite du passage change tout et quand on n'a que de la végétation tout autour on ne voit vraiment pas par ou passer. Parcours donc extrêmement fatigant. Au niveau des petites cascades, on n'a pas repéré la sente donc escalade avec une corde pour passer 2 petits ressauts. Une poche de mon sac avec mon téléphone s'est déchirée à force de ramper et malgré une fouille minutieuse sur 500 m il n'a pas été retrouvé. Cela nous a aussi retardé.
J'enrage surtout pour la pollution que ce téléphone produira avec sa batterie dans ce milieu magnifique. La pluie assez forte s'est malheureusement aussi invitée à partir du début de la remontée finale rendant encore plus dangereuse la partie instable (nous avons creusé de petites marches dans le sable au sabre mais cela partira avec la prochaine forte pluie). Beaucoup de magnifiques toiles de bibes bien occupées aussi dans le rempart final (s'il y a des arachnophobes) . Fin de parcours effectivement à faire de l'autre coté de la cloture en barbelés sur 150 m (et les galaberts commencent aussi à envahir ce terrain verger longeant le sentier) Arrivés donc trempés, fatigués à Aurère avant la nuit, retour pour moi à la frontale jusque dos d'ane sous la pluie donc pas dans les meilleures conditions pour apprécier l'ensemble de l'expédition. On savait à quoi s'attendre, on n'a pas été déçu mais effectivement bien plus pénible à pénétrer que le plateau des chênes pour aller au piton des calumets si ça peut donner référence à certains aventuriers du genre. Ne pas oublier que dans le fond il n'y a pas de signal GSM EDGE 3G 4 G ou autre donc avoir de l'eau en suffisance et qu'il faut etre bien préparé physiquement mentalement et être à plusieurs. Ma corde toujours avec moi a été très utile quand on s'est retrouvé dans une impasse (toujours possible). Pas de photos vu que dans mon téléphone .... (ca doit être le seul samsung dans le bras des merles mais je n'encourage personne à aller le récupérer).

Ce sera ma 4ème fois pour cette nouvelle escapade dans le bras des Merles, la dernière en 2017, voir mon long commentaire ci-dessous, et probablement la plus difficile.
Toujours effectué dans le sens contraire proposé par la fiche, soit en remontant le bras des Merles jusqu’à Aurére.
Attention, si ce parcours était déjà difficile à une époque ou le sentier était encore ouvert, cela devient une véritable aventure maintenant qu’il n’est plus entretenu et fermé depuis des années ; mais reste toujours faisable pour les aventuriers.
Entre 2 bras et Aurére, nous mettrons d’ailleurs 2h30 de plus qu’en 2017. La sortie en totalité, tout compris, nous prendra 12 heures.
Les anciennes traces de marquage sont omniprésentes et nombreuses et toujours très visible, quelques passages dans les roseaux ou cannes fourragères nécessitent de chercher un peu mais le sentier se retrouve toujours sans problème. Il faut juste savoir, qu’on alterne toujours rive gauche ou rive droite, en ne s’éloignant jamais de plus de 20 mètres du bras, et qu’on ne doit jamais marcher tout le temps dans le bras, sauf sur quelques passages.
La partie qui m’a le plus surpris, est le sentier entre Aurére et le bras ; la végétation reprend ses droits, galaberts à foison, qui nous ont obligé de sortir le sabre et de ramper à certains endroits. De plus, un éboulis, datant de quelques années, s’est agrandi, il s’étend sur quelques dizaines de mètres, le passage s’effectue sur quelques centimètres de terre meuble, avec aucun espoir de se rattraper en cas de chute. A l’arrivée sur Aurére au niveau d’un champ clôturé, le sentier est obstrué sur une centaine de mètres, même en rampant, il faudrait des heures pour le dégager, nous avons donc dû nous glisser sous les barbelés et ressortir juste après, à cet endroit, la clôture est à terre.
Le dilemme va être de savoir si on effectue la sortie dans le sens de la fiche ou comme je l’ai toujours faite, soit dans le sens montant du bras.
Je pense que la descente, maintenant, vu l’état du sentier entre Aurére et le bras va se révéler extrêmement dangereuse, beaucoup plus qu’a la montée, la glissade ne pardonnerait pas. Mais, si on l’effectue comme nous l’avons faite, et si quelqu’un dans l’équipe ne peut franchir l’éboulis, la seule solution pour s’en sortir serait de redescendre tout le bras.
Une sortie qui nous à cependant ravie, tant ce bras est magnifique, sauvage et grandiose, mais ne se lancer qu’en connaissance de cause. Il est bien dommage que ce passage soit abandonné, ceci dit, même s’il n’est plus possible de rallier Aurére en raison de la dégradation du sentier d’accès, il sera toujours possible de se rendre dans le bras des Merles en le remontant depuis deux bras.
A noter que nous avons suivi le sentier d’origine sur sa quasi-totalité, à part 2 ou 3 passages compliqués dans les roseaux ou les cannes fourragères.
Photos jointes 1-les divers marquages rencontrés 2-les nombreux équipements permettant de franchir des obstacles 3-Passage compliqués dans les cannes fourragères 4-Le sentier visible 5-Autre passage ou nous cherchons le bon endroit pour continuer.

Quel endroit magique que ce bras des Merles. Mais la magie çà se paye (un petit sorcier à lunettes a payé pour voir, et j'ai déjà vu Garcimore en spectacle).
La progression est rendu difficile en partant de l'aval en raison des cannes fourragères principalement. Le marquage est fréquent (balises blanches) et quelques aménagements ferreux sont rassurants. Un éboulis en rive gauche se passe aisément. Quelques passages nécessitent de croiser dans le lit du torrent sans grand danger autre que celui de finir les fesses dans l'eau.
En revanche, la montée finale vers Aurère semble condamner ce sentier mythique à court terme. Le sol sableux s'étiole à plusieurs endroits et certains pans du chemin sont déjà 50m plus bas. On citera pour la forme l'hostilité des galaberts que l'on trouvera pendant toute cette dernière ascension.
Enfin les derniers mètres du sentier obligent désormais le randonneur à emprunter un terrain privé sauf à passer 3h à sabrer de la peste.

L'ambiance est unique, oppressés par les crêtes d'Aurère et de la Marianne, la vision de cabris bien calés 300m en aplomb de notre position sur les flans du piton ad hoc est irréelle.
Il nous aura fallu environ 5h30 pour cette portion, 12h pauses comprises au total.

Enfin, si la descente de Bord Bazar est reposante, la remontée à Dos d'âne est toujours aussi éreintante.

Bonjour,
Sentier validé de part en part depuis aurere.
La végétation est dense, la trace difficile a suivre.
Nous avons progressé dans le lit de la rivière par endroits.
Validé en 5h, et pas mal de griffures.

Bonjour.
Premier 1/3 re-fait en solo en octobre 2022 en parallèle d’une sortie famille.
J’ai pu monter jusqu’au dessus de la zone de l’éboulis. Après le sentier est bien bouché mais toujours trouvable en rive gauche sur quelque centaines de mètres. Être bien équipé et plein de motivation mais ce sentier est toujours faisable. Avis aux amateurs je compte y retourner pour une montée complète la semaine prochaine.

Bah, ce devait être un chouette sentier mais aujourd'hui, impossible d'aller jusqu'au bout. Nous avons remonté le lit de la rivière en perdant de vue l'ancien sentier à de nombreuses reprises, parfois en le retrouvant. La progression était difficile avec les nombreuses branches en travers de la rivière et des arbres couchés. Après la zone de l'ébloulement, nous avons continué un peu mais jusqu'à ne plus trouver de passage, les cascades devenant infranchissables. Le retour à été plus facile car le sentier était cette fois ci mieux visible et sur de plus longues portions. Dommage, mais il faut reconnaître que nous n'avions ni coupe coupe, ni pantalons, et que la progression prenait trop de temps...

Millourg, effectivement à réserver à un public plus qu'averti, ce que la fiche et les commentaires résument très bien ; par contre, pour ceux qui le sente, à ne surtout pas éviter, ce n'est qu'a ce prix que le sentier pourra perdurer et profiter à de nombreux randonneurs.
Ce bras des merles est tellement magnifique, qu'il vaut bien quelques griffures.
Lisez mon commentaire du 13/10/2017.